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Chapitre 4 : Gérer les espaces terrestres (13)

Comment limiter les risques ?

C. Les inégalités de réaction.

1°) Anticiper c’est prévenir :

      Limiter les risques passe par la prévision, c’est-à-dire la surveillance des aléas. Ainsi, Météo France dresse des bulletins qui préviennent les Français en cas de conditions climatiques défavorables. Dans le Pacifique, des alertes aux tsunamis sont relayées par des balises en mer puis par des satellites.

     En plus de prévoir la fréquence d’un aléa, les hommes peuvent aussi réduire son intensité : c’est la protection. Ainsi, le Japon est équipé de digues qui réduisent les inondations mais aussi de bâtiments antisismiques. On trouve sur l’île de Kyushu des chenaux en béton pour évacuer les coulées de lave.

     Enfin, la prévention passe par la sensibilisation, c’est-à-dire l’information et la formation des citoyens. Il s’agit de leur faire prendre conscience des risques (fascicules, médias, éducation, réunions, PPR de 1995…) et de leur expliquer comment y remédier (notamment par des exercices de simulation).

 

2°) Etre prêt à réagir :

     Outre les citoyens, les Etats forment des professionnels pour organiser d’éventuels secours : pompiers, médecins, infirmiers, policiers, soldats. La préparation est confiée aux préfets qui a la responsabilité des plans ORSEC.

     Limiter les risques implique une bonne capacité de réaction en cas de crise (condition pour une bonne résilience) sur les court (évacuer/soigner), moyen (éviter le sur-accident/nourrir) et long termes (replanter/reconstruire).

     Les hommes envisagent d’ailleurs plusieurs stratégies face aux aléas qui pèsent sur leur territoire. Certains subissent l’aléa (abandon/protection des lieux), d’aucuns mutualisent les risques (assurance/reconstruction des biens) alors que d’autres changent leurs activités (mutations/innovation des activités).

 

3°) Réduire les inégalités :

     Or, les préventions, prévisions, protections et préparations représentent un coût et un savoir-faire que les PVD peinent à financer : les inégalités de richesses et de développement (cf. IDH) à l’échelle mondiale induisent donc des inégalités internationales face aux risques (matériel, personnel, bâtiments).

     A l’échelle locale, on observe aussi des inégalités. Les zones à risque représentent un moindre coût foncier où s’accumulent les personnes les plus pauvres, tandis que les plus riches investissent dans des zones moins vulnérables (cf. La Nouvelle-Orléans, 2005 ou la Faute-sur-mer en 2010).

     Il reste cependant possible de réduire les inégalités, donc les risques, en jouant sur la solidarité scientifique, financière et humanitaire entre les Etats (ONU, OTAN, EU, ONG…) ou à l’intérieur de ceux-ci (assurance, aides…).

      Anticiper, être prêt à réagir, réduire les inégalités limitent donc les risques.

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